Programme de préparation aux entretiens en conseil en stratégie
Programme de préparation aux entretiens en conseil en stratégie
Tous droits de reproduction réservés.
Réussir un entretien en conseil en stratégie ne relève ni du hasard, ni de la répétition mécanique de frameworks.
Dans un secteur où les standards de sélection sont parmi les plus exigeants du marché (MBB, cabinets indépendants ou adossés à des grands groupes), chaque minute passée en entretien est une évaluation de ta clarté, de ta rigueur intellectuelle et de ta capacité à penser sous pression.
Les candidats les mieux préparés ne sont pas toujours les plus brillants sur le papier. Ce sont ceux qui ont su :
- comprendre les codes spécifiques du secteur,
- structurer leur entraînement autour des bons cas,
- et multiplier les simulations en conditions réelles, avec feedback structuré.
Un bon programme de préparation ne repose pas uniquement sur la lecture de fiches ou de frameworks classiques. Il combine :
- des études de cas bien sélectionnées, corrigées ou accompagnées de grilles d’analyse rigoureuses,
- des exemples concrets de ce qui tombe réellement en entretien, à travers des comptes rendus récents et fiables,
- et des sessions d’entraînement avec des coachs expérimentés, capables de pointer rapidement les erreurs de raisonnement, les angles morts ou les biais cognitifs.
C’est exactement l’approche que Crack-It propose aujourd’hui aux candidats ciblant le conseil en stratégie, en mettant à disposition :
- une compilation de comptes rendus d’entretien issus des process MBB et Tier 1,
- un article de référence regroupant des études de cas corrigées et classées par typologie,
- une sélection de coachs spécialisés pour des sessions individuelles ciblées.
Dans cet article, tu trouveras un programme de préparation complet, pensé pour des étudiants ambitieux issus des meilleures formations académiques, avec une méthode claire, structurée et adaptée au marché français.
Comprendre la spécificité des entretiens en conseil en stratégie
Les entretiens en conseil en stratégie diffèrent nettement de ceux d’autres secteurs comme le M&A ou l’audit. Ils sont construits pour tester à la fois la capacité analytique, la structuration de pensée et le fit culturel avec un environnement très exigeant, souvent dans un format standardisé mais sans place pour l’improvisation.
1. Deux grands volets évalués
a. Le fit personnel et professionnel
Souvent négligé par les candidats, le fit représente 30 à 40 % de la note finale, parfois plus dans des cabinets comme BCG ou Oliver Wyman qui accordent une forte importance à la personnalité et au « team spirit ».
Ce fit couvre :
- la cohérence de ton parcours avec le métier de consultant en stratégie,
- ta capacité à communiquer avec clarté, enthousiasme et maturité,
- des expériences précises, valorisées selon la méthode STAR (Situation, Task, Action, Result),
- des réponses ancrées dans le réel, évitant les généricités.
b. L’étude de cas (case interview)
Cœur de l’évaluation, elle permet de simuler une mission de stratégie sous contrainte de temps, face à un manager ou un consultant expérimenté.
Les cabinets évaluent :
- ta structuration du raisonnement (frameworks adaptables, non récités),
- ta capacité à poser les bonnes questions au bon moment,
- ta gestion des calculs rapides et interprétation de données, souvent avec des graphiques,
- ta synthèse finale et ta capacité à prioriser des recommandations claires.
2. Des formats standardisés… mais des attentes variables selon les cabinets
Bien que la structure générale des entretiens soit similaire (1 entretien = 1 fit + 1 étude de cas), les attentes varient subtilement :
| Cabinet | Spécificités |
|---|---|
| McKinsey | Case interviewer-led : très structuré, peu de liberté. L’accent est mis sur la rigueur, la rapidité d’exécution, la capacité à formuler une hypothèse. |
| BCG | Format mixte, souvent plus ouvert, permettant au candidat de proposer une structure plus libre. Attention à la qualité des hypothèses. |
| Bain | Importance du fit, des cas axés business ou consumer (CPG), très interactifs, testant beaucoup l’intuition marché. |
| Oliver Wyman / RB / Kearney | Variété de formats, souvent plus techniques ou chiffrés (ex. : « estimation de taille de marché », « business plan simplifié »). |
| Mars & Co / Advancy / PMP | Parfois des cas très spécifiques ou des tests de logique (ex. tableau à compléter, test Excel, etc.) en amont. |
3. Ce qui ne tombe jamais en conseil en stratégie
À noter : contrairement à certaines idées reçues, les entretiens de conseil en stratégie ne comportent pas :
- d’épreuves de finance approfondies (type DCF, LBO),
- de brainteasers abscons sans lien business (du type “combien de balles de ping-pong dans un 747”),
- de tests de motivation génériques (« Pourquoi ce cabinet » est attendu, mais avec fond, pas une récitation corporate).
Les ressources à exploiter pour se préparer efficacement
La préparation aux entretiens en conseil en stratégie repose sur une combinaison méthodique de plusieurs ressources. Se contenter d’un livre ou de quelques simulations entre amis est rarement suffisant. Il est impératif de structurer sa montée en compétence selon trois axes : l’apprentissage des fondamentaux, la pratique intensive, et la confrontation à la réalité.
1. Les incontournables pour comprendre la méthodologie
Avant de pratiquer, il faut maîtriser les attentes du recruteur et comprendre les mécaniques des études de cas. Les meilleures ressources pour cela sont :
- Le livre “Case in Point” (Cosentino) : utile pour démarrer mais attention, il est très anglo-saxon et souvent trop rigide pour les attentes des cabinets en France.
- Le Victor Cheng (Look Over My Shoulder) : bon pour McKinsey uniquement, car centré sur le format interviewer-led.
- Les articles spécialisés : Crack-It propose une série d’articles en français sur la structuration, les erreurs à éviter, la priorisation, etc.
- La méthodologie issue des MBB : souvent transmise de manière informelle, elle peut être récupérée via les comptes rendus d’entretien disponibles sur Crack-It ou en échange avec d’anciens candidats.
Conseil Crack-It : privilégiez toujours des ressources francophones et récentes pour comprendre les exigences spécifiques des bureaux parisiens.
2. La pratique encadrée et les retours constructifs
Le cœur de la progression, c’est la pratique. Mais attention : la pratique seule ne suffit pas. Il faut que chaque cas soit structuré, chronométré, suivi d’un feedback précis, avec une montée en difficulté progressive.
Plusieurs options :
- S’entraîner avec un coach expérimenté (ex-MBB ou ex-tier 2) : Crack-It propose une sélection de coachs rigoureusement choisis. Idéal pour les cas difficiles ou pour faire des débriefs techniques et comportementaux.
- Utiliser les compilations de comptes rendus : elles permettent d’anticiper les cas typiques par cabinet (ex. Bain = beaucoup de cas conso, Simon-Kucher = cas de coût).
- S’entraîner à deux avec un pair de bon niveau : attention à choisir un binôme exigeant qui ne valide pas tout. L’objectif est de challenger, pas de valider par complaisance.
- Se confronter au réel : passer volontairement des entretiens dans de plus petits cabinets pour vivre des conditions réelles sans pression. Cela permet de se désensibiliser, affiner sa communication et ajuster son stress.
3. Les ressources gratuites (mais bien choisies)
- Études de cas en ligne : certaines plateformes proposent des cas rédigés et des corrigés.
- YouTube (sélectionné) : quelques vidéos bien faites permettent de s’auto-corriger ou de visualiser des “bonnes pratiques” de candidats.
- Forum Crack-It : espace d’échange entre candidats, qui permet de partager des tips, s’échanger des créneaux d’entretien test, et poser des questions concrètes à des ex-consultants.
Les erreurs fréquentes qui font rater un entretien
Malgré une préparation parfois intense, de nombreux candidats échouent à franchir les différentes étapes du processus de recrutement. Dans la majorité des cas, cela ne vient ni d’un manque d’intelligence, ni d’un défaut de culture business, mais de petites erreurs récurrentes qui discréditent la candidature. Ces erreurs sont bien connues des recruteurs et facilement évitables si elles sont identifiées à temps.
1. Des structures trop mécaniques ou mal adaptées
Utiliser des frameworks appris par cœur (type Porter, 3C, 4P) sans les adapter au contexte du cas est une erreur fréquente. Ce type d’approche donne l’impression que le candidat a appris des recettes mais ne sait pas raisonner par lui-même.
Exemples d’erreurs :
- Appliquer une structure marketing (4P) à un cas industriel B2B sans justification.
- Présenter une structure en 3 parties équilibrées uniquement pour « faire propre », sans pertinence logique.
Ce qu’attendent les cabinets : une structuration claire, oui, mais organique, spécifique au cas, et qui montre un vrai raisonnement business.
2. Une mauvaise gestion du temps et des priorités
Certains candidats passent trop de temps à réfléchir en silence, ou au contraire vont trop vite et oublient des étapes fondamentales.
Erreurs fréquentes :
- Ne pas vérifier les hypothèses chiffrées dans un cas de rentabilité.
- Rester bloqué sur une analyse sectorielle trop longue, sans jamais entrer dans la résolution concrète.
Ce qu’attend le recruteur : un raisonnement fluide, avec une bonne gestion de la montre, un esprit synthétique, et un focus sur ce qui fait gagner ou perdre l’entreprise dans le cas.
3. Une attitude passive ou désengagée
Même si le fond est bon, la forme compte énormément. Un bon consultant est censé être dynamique, proactif, curieux. Un candidat trop discret ou qui répond à la question sans relancer peut vite passer pour “fade”.
Erreurs classiques :
- Ne pas reformuler les enjeux du client avant d’attaquer le cas.
- Ne pas poser de questions de clarification.
- Répondre au fit de manière neutre, sans transmettre d’envie ni de personnalité.
Ce qu’attend le cabinet : un futur consultant, pas un bon élève. Quelqu’un qu’on a envie de mettre devant un client.
4. Des erreurs techniques dans les cas chiffrés
Un bon niveau en maths de base est indispensable. Des erreurs de calcul, de proportions ou de lecture de données ne pardonnent pas.
Erreurs typiques :
- Oublier d’appliquer un pourcentage à la bonne base.
- Confondre les marges nettes et brutes.
- Mal manipuler les unités (millions vs milliers, en euros ou en pourcentage).
Ce qu’attend le recruteur : de la rigueur. Vous n’avez pas besoin d’être un expert Excel, mais vous devez penser comme un professionnel.
Comment utiliser Crack-It pour optimiser sa préparation
Pour maximiser ses chances d’intégrer un cabinet de conseil en stratégie, il ne suffit pas de lire des livres ou de faire des études de cas en solo. Il faut pratiquer de manière réaliste, structurée, et ciblée. Crack-It a été conçu précisément pour répondre à ces enjeux, avec des ressources concrètes, accessibles, et alignées sur les exigences des cabinets comme Bain, BCG, Roland Berger, Advancy ou Kea.
1. La compilation exclusive de comptes rendus d’entretien
Crack-It propose une base unique de retours d’expérience réels issus de candidats ayant passé des entretiens récemment, dans des cabinets de stratégie de toutes tailles.
Ce que vous y trouverez :
- Les types de cas posés cabinet par cabinet (profitabilité, sizing, stratégie de croissance…).
- Le déroulé exact des entretiens (fit + case).
- Les erreurs à éviter et les points qui ont impressionné les intervieweurs.
Cela permet d’anticiper les attentes spécifiques de chaque firme et d’éviter les pièges récurrents.
2. S’entraîner avec des coachs professionnels du secteur
Plusieurs coachs ayant eux-mêmes travaillé ou passé des entretiens dans des cabinets de stratégie sont disponibles sur Crack-It. Ils proposent des sessions d’entraînement en conditions réelles, avec un feedback structuré à la fin.
Avantages :
- Feedback immédiat et actionnable.
- Correction de vos biais ou réflexes contre-productifs.
- Coaching sur le storytelling et les réponses fit.
C’est idéal pour monter rapidement en niveau et se mettre dans un état d’esprit proactif, adapté aux exigences du terrain.
3. Accéder à des études de cas classées par difficulté
Crack-It met à disposition une sélection d’études de cas de cabinets, disponibles publiquement, mais reclassées par thème et niveau de difficulté. Cela permet de suivre une progression logique, de renforcer ses bases, puis de se confronter à des cas de type McKinsey ou Roland Berger.
Exemples de cas :
- Cas de sizing grand public
- Analyse de rentabilité industrielle
- Cas de fusion-acquisition sectorielle
- Étude de marché stratégique
Vous pouvez ainsi structurer vos entraînements comme un vrai programme intensif, sans perte de temps.
4. Participer aux échanges via le forum
Crack-It propose également un forum privé, réservé aux candidats en préparation. Vous pouvez :
- Demander des coéquipiers pour vous entraîner.
- Partager des questions rencontrées en entretien.
- Obtenir des avis sur votre structuration ou vos réponses de fit.
C’est un bon moyen de rester motivé, d’élargir votre vision et d’accéder à l’intelligence collective d’une communauté ciblée.
Pour maximiser ses chances d’intégrer un cabinet de conseil en stratégie, il ne suffit pas de lire des livres ou de faire des études de cas en solo. Il faut pratiquer de manière réaliste, structurée, et ciblée. Crack-It a été conçu précisément pour répondre à ces enjeux, avec des ressources concrètes, accessibles, et alignées sur les exigences des cabinets comme Bain, BCG, Roland Berger, Advancy ou Kea.
Exemple de planning de préparation sur 4 à 6 semaines
Une préparation efficace à un entretien en stratégie ne se résume pas à faire quelques cas de temps en temps. Il faut structurer sa progression comme un entraînement sportif de haut niveau, avec des phases de montée en puissance, de confrontation réelle et d’ajustements.
Voici un exemple de planning hebdomadaire sur 4 à 6 semaines, adaptable selon votre niveau de départ, vos disponibilités et vos cibles prioritaires (MBB ou cabinets de taille moyenne).
Semaine 1 – Mise à niveau et fondamentaux
Objectif : comprendre les attentes, identifier ses lacunes, revoir les bases.
- Lire 3 à 5 comptes rendus d’entretien ciblés (cabinet visé)
- Réviser les frameworks essentiels (rentabilité, croissance, segmentation…)
- Travailler 3 cas de type “débutant” en solo
- Préparer ses réponses fit aux 5 questions classiques (parcours, motivations, leadership…)
Outils Crack-It : base de comptes rendus, études de cas niveau 1, article “Répondre aux questions de fit”
Semaine 2 – Structuration et application
Objectif : commencer à structurer ses cas et affûter ses raisonnements.
- 15 études de cas avec un partenaire d’entraînement (live)
- 1 session avec coach (si possible)
- Feedback approfondi sur vos réponses fit (à l’oral ou à l’écrit)
- Approfondir vos secteurs cibles (ex : santé, luxe, retail)
Outils Crack-It : forum pour trouver des binômes, coachs partenaires, fiches de révision sectorielle
Semaine 3 – Cas intermédiaires et affinement du storytelling
Objectif : devenir plus fluide, affiner son langage, soigner la forme.
- 15 cas de niveau intermédiaire avec timer (45 min)
- Entraînement ciblé sur les questions de sizing et market entry
- Travail sur votre “personal pitch” (présentation 1-2 min)
- Analyse de cas vidéo (observer un bon candidat)
Outils Crack-It : cas niveau 2, compilation de questions de market sizing, accès aux vidéos d’entraînement
Semaine 4 – Simulation et retour à chaud
Objectif : simuler les vraies conditions d’un entretien.
- 10 entretiens blancs complets (fit + case, 1h)
- Correction approfondie avec un coach ou un binôme expérimenté
- Relecture de ses notes : quels cas reviennent souvent dans votre cabinet cible ?
- Travail sur votre posture, votre voix, votre gestion du stress
Outils Crack-It : coachs pour simulation complète, forum pour feedback, articles “gestion du stress en entretien”
Semaine 5 et 6 (facultatif selon date de l’entretien) – Révisions ciblées et cas avancés
Objectif : perfectionnement. On ne découvre plus, on consolide.
- 5 cas complexes (fusion, turnaround, private equity)
- Réentraînement sur vos cas ratés (points faibles)
- 1 ou 2 entretiens blancs restants
- Relire les CR des candidats ayant récemment passé vos cabinets cibles
Outils Crack-It : cas niveau 3, compilation MBB, feedbacks de pairs ou de coachs
Ce que recherchent les cabinets pendant l’entretien
Les entretiens en conseil en stratégie ne visent pas uniquement à tester votre intelligence brute. Ils sont construits pour détecter les signaux faibles de votre capacité à réussir dans un environnement exigeant, structuré, et client-facing.
Voici les principaux éléments que les recruteurs évaluent, souvent simultanément :
1. Capacité de structuration
C’est le critère clé. À chaque question posée, qu’il s’agisse d’un cas ou d’un échange de fit, les cabinets attendent une pensée ordonnée, segmentée, hiérarchisée.
- Êtes-vous capable de poser un cadre clair ?
- Vos idées sont-elles classées par niveau de priorité ?
- Savez-vous reformuler une problématique complexe simplement ?
En MBB, on ne vous demandera pas d’avoir la bonne réponse, mais d’avoir la bonne démarche.
2. Rigueur quantitative
Le conseil exige un rapport constant aux chiffres : marges, tailles de marché, ROI… On attend de vous que vous soyez à l’aise avec :
- Les calculs mentaux rapides
- L’estimation d’ordres de grandeur (guesstimate)
- Le raisonnement mathématique dans un contexte business
Un candidat qui manipule les chiffres sans erreur inspire confiance, même si le fond reste discutable.
3. Capacité à se faire challenger
Personne ne valide une structure sans poser de questions. Un bon consultant :
- Accepte les remarques sans se déstabiliser
- Répond avec calme et logique à un contre-argument
- Fait évoluer sa pensée au fil de l’échange
Les recruteurs cherchent un esprit agile, pas rigide. On vous pousse pour tester votre capacité à tenir le choc intellectuellement.
4. Communication claire et convaincante
Le fond seul ne suffit pas. Il faut être clair, fluide, professionnel.
- Chaque réponse doit être articulée, avec un ton sûr
- On attend des phrases courtes, sans jargon inutile
- Il faut vendre ses idées comme un futur consultant vendrait une recommandation client
Votre communication reflète votre capacité à interagir avec des dirigeants.
5. Personnalité adaptée au conseil
Ce que vous êtes compte autant que ce que vous savez faire. En particulier :
- Maturité, humilité et résistance à la pression
- Énergie, curiosité intellectuelle, envie d’apprendre
- Capacité à bien travailler en équipe (pas d’ego, pas d’agressivité passive)
On cherche des hauts potentiels qui ne poseront pas de problème sur mission.
Astuces pour progresser rapidement et corriger ses points faibles
Même les meilleurs profils ne réussissent pas leurs entretiens MBB du premier coup. Ceux qui percent sont souvent ceux qui identifient leurs faiblesses tôt et adoptent une méthode d’entraînement intelligente et structurée. Voici comment faire.
1. Faire des entretiens blancs en conditions réelles
Rien ne remplace l’expérience. Vous devez impérativement :
- Passer des mock interviews avec d’autres candidats préparés (plateformes, forums, Discords)
- Multiplier les cas différents (opérationnel, croissance, marché, M&A, etc.)
- Vous exposer au stress réel d’un échange avec un inconnu
L’objectif n’est pas de réussir chaque entretien blanc, mais de tester vos réflexes, votre structuration, et votre calme.
2. Se faire coacher par des anciens de MBB
Un bon coach vous donne :
- Un regard exigeant sur vos performances
- Une correction fine de vos structures et de votre raisonnement
- Des feedbacks ciblés que vous ne verrez jamais seul
Sur Crack-It, vous pouvez réserver des sessions avec des consultants ou anciens consultants MBB pour progresser plus vite que vos concurrents.
3. Passer des entretiens réels dans de petites boutiques
Tactique méconnue, mais extrêmement efficace :
- Postulez à quelques cabinets hors cible (tier 2 ou 3) pour vous entraîner en conditions réelles
- Vous apprendrez à gérer la pression, à parler de vous et à faire des cas imprévus
- En bonus, cela vous met en situation de recevoir une offre — ce qui change complètement la dynamique psychologique face aux MBB
Le but n’est pas de signer, mais d’affiner votre exécution.
4. Documenter vos performances
Après chaque entraînement, consignez :
- Ce qui a bien marché
- Ce qui a bloqué
- Ce que vous devez revoir (formules, frameworks, vocabulaire)
Gardez une fiche de suivi précise. C’est votre meilleur outil de progression continue.
5. Travailler par priorité
Ne vous dispersez pas. Si votre structuration est faible, inutile de passer 10h sur des guesstimates. Concentrez-vous sur 1 ou 2 leviers à la fois :
- Structuration
- Résolution de cas
- Conduite de l’entretien fit
- Confiance en soi
- Calculs rapides
L’efficacité vient du focus, pas du volume.
Les ressources incontournables pour performer
Pour réussir vos entretiens en conseil en stratégie, vous devez vous entourer des meilleures ressources, triées sur le volet. Inutile d’en accumuler 50 : l’enjeu est de s’appuyer sur des contenus éprouvés, utilisés par ceux qui réussissent vraiment les entretiens MBB.
A. La compilation de comptes rendus Crack-It (exclusif)
- Plus de 50 retours d’expérience vérifiés sur des entretiens passés chez Bain, BCG, McKinsey, Roland Berger, Oliver Wyman, Advancy, Kea, Monitor, et bien d’autres.
- Une base unique pour comprendre les attentes précises des cabinets, les questions types, les pièges fréquents, les critères d’évaluation.
- Parfait pour ajuster votre préparation en fonction de la réalité des process en France.
Accès réservé uniquement aux candidats ayant partagé 3 comptes rendus.
B. Les coachs en stratégie sur Crack-It
- Consultants ou ex-consultants MBB, disponibles pour vous challenger en direct
- Idéal pour vous confronter à des standards élevés, bénéficier de feedback précis, et comprendre les subtilités attendues par chaque cabinet
- Réservation possible à la carte, selon vos disponibilités
C. Les études de cas gratuites disponibles en ligne
Certaines plateformes anglophones ou francophones mettent à disposition des études de cas gratuites :
- Preplounge (en anglais) : grande base de cas corrigés
- IGotAnOffer : plateformes de test en ligne pour la structuration et les fit
- Consulting Case 101, Victor Cheng, etc. : ressources internationales utiles pour s’entraîner au format anglo-saxon
Attention : certains formats (notamment américains) ne correspondent pas aux attentes des cabinets en France.
D. Les forums et groupes d’échange
- Forum Crack-It : entraide, retours, organisation de cas entre pairs
- Discords d’école, groupes WhatsApp, Slack internes : à activer pour trouver des partenaires sérieux
- Reddit r/consulting, CaseInterview.com forums : utiles pour comprendre la culture et obtenir du feedback anglo-saxon
E. Les classiques papier (à utiliser avec discernement)
- Case in Point (Marc Cosentino) : utile pour débuter, mais trop formaté
- Crack the Case System (David Ohrvall) : excellent pour la logique et le storytelling
- Case Interview Secrets (Victor Cheng) : bon pour la structuration mentale
Ces ouvrages sont souvent calibrés pour les entretiens aux États-Unis. Prenez ce qui vous est utile, mais ne négligez pas les spécificités françaises.
Le mot de la fin : jouer le long terme
Préparer les entretiens en conseil en stratégie ne se résume pas à quelques semaines d’entraînement intense. C’est un processus progressif et exigeant, qui reflète aussi votre capacité à structurer votre réflexion, à rester rigoureux sous pression et à construire une narration convaincante.
Les cabinets de conseil en stratégie ne recrutent pas uniquement des étudiants brillants sur le papier. Ils recherchent des profils complets : clairs, synthétiques, capables de challenger un raisonnement, à l’aise dans un environnement compétitif, et surtout capables de progresser vite.
Cela implique donc :
- Un travail régulier, en profondeur, bien avant la période d’entretien
- Des simulations exigeantes, avec des coachs ou des candidats au même niveau
- Une stratégie de long terme : viser MBB, mais aussi s’exercer sur d’autres cabinets, pour monter en puissance progressivement
Beaucoup de candidats échouent parce qu’ils visent directement McKinsey ou BCG sans jamais s’être testés en conditions réelles. D’autres sous-estiment l’importance du fit, ou ne prennent pas le temps de débriefer sérieusement chaque cas. Ne faites pas ces erreurs.
Crack-It vous propose les bons outils pour éviter ces pièges : accès à des comptes rendus précis, réseau de coachs expérimentés, forum de discussion, contenus gratuits pour démarrer.
Mais in fine, c’est votre rigueur, votre constance et votre exigence qui feront la différence.
Préparez-vous comme un athlète : avec méthode, stratégie, et un objectif clair.
Pour aller plus loin !
La pratique des études de cas en situation réelle est un élément clé de votre préparation à l’entretien, mais elle n’est pas suffisante.
À un moment donné, vous voudrez vous entraîner avec des amis ou confronter vos méthodes à celles utilisées en conditions réelles. Pour cela, notre compilation de comptes rendus d’entretien est un excellent moyen d’identifier les attentes concrètes des cabinets et les questions réellement posées.
Si vous souhaitez aller plus loin et obtenir une préparation optimale, nous vous conseillons également de vous préparer avec d’anciens consultants ayant une expérience directe des entretiens chez McKinsey, Bain, BCG, etc. Vous pouvez les retrouver dans la section coaching de notre site.